Draper DE1045 Bedienungsanleitung

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ie
retour
a
ia
Dans
le
domaine
politique
,
on
a
1
impres-
sion
d'
une
accalmie.
Il
ne
«faudrait
pas
s
'
y
tromper
;
chacun
des
deux
clans
en
"présen-
ce
est
en
train
de
renforcer
ses
positions.
Ainsi
,
à
l'
est
,
bien
que
les
éch
os
qui
nous
en
parviennen
t
soient
peu
nombreux
et
suc-
cinLs
,
on
assiste
à
xtne
synchronisation
to-
tale
des
poten
tiels
guerriers
des
Eta
ts
sa-
tellites.
Ill
y
a
un
travail
tech
ni
que
qui
se
prés
en
te
comme
le
pendant
de
l'
aide
mi-
litaire
que
les
Etals-Unis
prod
i
guent
ù
leurs
parten
aires
europ
éens.
En
effet
,
le
grand
public
i
gnore
les
arrivées
massives
d'
armes
et
de
munitions
en
Grande-Bretagne
,
en
Fran
c
e
,
en
Italie
,
en
Norvège
et
ailleurs
.
Si
les
premières
se
sont
faites
dans
des
ports
ouverts
et
ont
donn
é
lieu
à
des
manifesta-
tion
s
tapageuses
avec
refus
d'
une
partie
des
dockers
de
décharger
les
cargaisons
,
les
sui-
vantes
ont
été
dirigées
sur
des
arsen
aux
na-
vals
les
choses
se
sont
déroulées
à
l'
abri
des
journalistes
curieux
et
sous
Iles
strictes
st
ipulations
de
la
loi
militaire.
«En
«revanche
,
si
des
Américains
exp
édien
t
des
armes
,
il
appartien
t
aux
différen
ts
pays
de
mettre
sur
p
ied
leur
propres
fo
rces
«ter
-
restres
.
Quand
on
constate
que
,
de
l'
avis
g
énéral
,
la
Suisse
possède
actuellemen
t
la
meilleure
armée
d'Europe
occidental
e
,
cel-
le
qui
,
en
cas
de
branle-bas
général
sur
no-
tre
contin
en
t
,
serait
la
«p
lus
puissan
te
,
grâce
à
«la
rap
idité
de
sa
mobilisation
,
«grâce
à
l'importance
des
effectifs
qui
seraien
t
im-
médiatement
réunis
sous
îl
es
drapeaux
,
grâ-
ce
â.
l'
entraînemen
t
p
ériodi
que
que
lui
vaut
son
système
de
«milice
,
on
reste
un
peu
éton-
,
pour
ne
pas
dire
davantage.
L'insigne
faiblesse
de
la
pré
paration
des
forces
ter
-
restres
dans
les
«grands
pays
qui
nous
en-
touren
t
était
admissibl
e
,
il
y
a
quel
ques
an-
nées
,
au
lendemain
de
1045.
Elle
ne
l'
est
p
lus
aujourd'hui.
Dep
u
is
l'
affaire
de
Corée
,
on
se
trouve
devan
t
deux
conditions
nouvelles
.
D'
abord
,
l'inutilité
douloureuse
,
dans
le
domaine
de
la
paix
,
de
l'ONU
telle
qu
'
elle
existe
actuel-
lement.
Pas
p
lus
que
la
S.
d.
N.,
l'ONU
n
'
a
pu
emp
êcher
la
division
du
monde
en
deux
clans
dont
un
a
maintenant
attaqué
l'
au-
tre
.
Que
ce
oe
soit
«
par
la
bande
»
et
par
personne
interposée
,
peu
importe
I
Le
ma«l
est
fait
;
dans
le
domaine
politi
que
,
l'Or-
ganisation
internationale
a
révélé
son
im-
puissance.
Comme
l'
avaient
prévu
certains
membres
du
Congrès
des
Etats-Unis
,
elle
deviendra
,
par
la
force
même
des
choses,
le
*
forum
»
des
nations
libres
dans
leu
r
lut-
te
pour
conserver
leur
liberté.
Elle
s
era
la
réunion
d'
un
certain
nombre
d'Etats
,
oppo-
sés
'ù
d'
autres
Etats.
Elle
em
b
rassera
moins
mais
sera
peut-être
p
lus
utile.
Elle
pourra
du
même
coup
diminuer
,
non
ses
activités
annexes
,
mais
son
volume
et
ne
pas
entre-
tenir
une
armée
de
fonctionnaires
dont
la
bonne
moitié
parlent
et
p
lastronnent
beau-
coup
plus
qu
'il
s
ne
travaillent.
Ensuite
,
la
nécessité
absolue
,
urgente
de
rendre
à
lia
préparation
«militaire
la
p
lace
qui
lui
revient.
A
ce
sujet,
la
sensationnel-
le
déclaration
du
sénateur
Taft
,
ù
la
radio
américaine
,
est
symptomati
que
;
elle
illus-
tre
exactement
la
thèse
que
nous
exposions,
ici
même,
la
semaine
dernière
.
L'homme
d'Etat
publicain
a
annoncé
que
la
vie
de
ses
compatriotes
allait
changer
radicalemen
t
au
cours
des
dix
prochaines
années
.
Au
laisser-aller
général,
à
la
facilité
,
à
la
dou-
ceur
de
la
vie
actuelle,
allait
se
substituer.
A
titre
permanen
t
et
normal,
l'état
de
mo-
bilisation
partielle.
Cela
va
singuli
èremen
t
rapprocher
les
Américains
de
nous.
Ils
vont
connaître
les
cours
de
p
étition
périodi
ques
pour
des
classes
entières
et
des
écoles
de
re-
crues
obli
gatoires
pour
tous
les
jeunes
Yan-
kees
d'
un
certain
âge.
En
revanche
,
ce
qui
nous
paraît
naturel
va
causer
là-bas
une
transformation
fondamentale
.
Et
il
n
'
est
pas
¦«lit
que
d'
autres
Etats
ayant
adhéré
au
Pac-
te
de
l'Atiantique
ne
soient
pas
amenés
à
envisager
des
mesures
similaires
.
Du
mo-
ment
qu
'il
faut
être
prêt
à
toute
éventua-
lité,
autant
se
mettre
le
p
lus
rapidemen
t
possible
devant
les
faits
inéluctables.
Rien
évidemment
,
une
telle
attitude
exige
une
transformation
des
mentalités
dans
des
..
pi
armée
"
pays
trop
souven
t
,
dans
la
poursuite
de
sa
t
isfactions
égoïstes
,
les
gens
se
refusent
à
voir
de
danger
extérieur
qui
menace.
Voilà
pourquoi
les
p
resses
gouvernementales
met-
tent
l'
accen
t
sur
ce
qui
se
passe
de
l'
autre
côté
du
soi-disant
rideau
de
fer
,
en
mon-
trant
les
mesures
énergi
ques
qui
sont
décré-
tées
dans
ces
pays
,
sans
égard
à
la
volon
et
à
l'
op
inion
des
populations.
En
Europe
occidentale
,
de
telles
mesures
devraient
être
discutées
par
îles
«Parlem
ents.
Là^bas
,
elles
sont
prises
«par
ceux
qui
mènent
les
affai-
res
publi
ques
sans
autre
forme
de
procé-
dé.
Quoi
qu
'il
en
soit
,
par
leur
mise
en
vi-
gueur
,
la
structure
sociale
et
militaire
de
la
nation
change
de
visage
et
ne
peut
laisser
indifféren
ts
les
voisins
de
l'Ouest.
Les
Al-
lemands
son
t
particulièrement
sensibles
à
ces
transformations.
Ils
ont
brusquement
compris
que
ce
qui
s
'était
passé
en
Corée
pourrait
se
produire
,
d'
un
jour
à
l'
autre
chez
eux.
Car
,
chaque
jour
,
des
centaines
d'Allemands
de
la
République
populaire
orien
tale
continuent
à
fuir
leur
foyer
et
viennen
t
chercher
refuge
dans
la
publi-
que
occidentale.
Ce
mouvement
constant
qui
se
«poursuit
m
algré
toutes
les
mesures
pri-
ses
par
les
autorités
de
la
partie
orientale
,
par
leurs
amis
russes
et
«par
les
détache-
ments
aussi
bien
de
la
«
police
populaire
»
que
de
l'
armée
rouge
elle-même
,
pose
à
la
jeune
publiqu
e
d'Occident
un
problème
d'
une
gravité
croissante
,
celui
des
réfugiés.
Mais du
même
coup,
les
Occidentaux
ap-
prennent
nombre
de
choses
intéressantes
qui
démontrent
que
des
événements
similai-
res
à
ceux
de
Corée
pourraient
facilemen
t
se
produire
en
Germanie
,
tout
étant
prêt
pour
cela
,
à
l'
est
.
Certains
pensent
même
que
le
blocus
de
Berlin
«fut
une
amorce
à
l'invasion
et
que
seule
la
foudroya«nte
réac-
tion
incarnée
dans
le
«
pont
aérien
»
,
orga
-
nisé
par
les
ailes
américaines
,
fit
réfl
échir
ceu
x
qui
pouvaient
décider
de
l'interven
-
tion
.
Seulement
la
disproportion
«des
forces
en
présence
est
tell
e
qu
'
elle
reste
la
cause
d'
une
constante
tentation
.
L'Allemagne
occidenta-
le
est
totalement
désarmée
et
les
Alliés
ne
paraissent
pas
encore
convaincus
de
la
né-
cessi
de
son
réarmement.
Ils
ont
peur
de
lui
ren
dre
la
puissance
don
t
elle
a
fait
,
par
deux
fois
,
un
si
mauvais
usage
.
l'I
sem
-
ble
cependan
t
que
devant
ce
qui
se
passe
dans
la
partie
orientale
du
pays
,
un
«brus-
que
revirement
et
une
alliance
avec
l'URSS
semblent
excl
us
.
La
conception
de
vie
des
Allemands
est
nettem
en
t
bourgeoise
,
libéra-
le
et
ceux
d'Occiden
t
ne
sauraient
se
don-
ner
volontairemen
t
à
la
doctrine
et
à
la
do-
mination
commun
istes.
Mais
cette
insigne
«faiblesse
militaire
n
'
est
pas
propre
à
l'Allemagne
occidentaile
seule.
Le
cas
de
l'Angleterre
illustre
bien
la
posi-
tion
des
soi-disant
«
grandes
puissances
»
.
Le
budget
de
sa
défense
nationale
ne
dépas-
se
pas
8
milliards
de
francs
suisses
,
au
to-
tal,
par
l'
aviation
,
la
fameuse
flotte
et
l'
ar-
mée
de
terre
!
Et
cette
dernière
ne
compte
pas
plus
de
3Ô0.
000
hommes
,
la
moitié
de
cc
que
,
nous
Suisses
,
pouvions
ali
gner
en
1944
;
A
près
cela
,
chacun
aura
compris
1
Me
Marccl-W.
Sues.
'
Un
problème
à
méditer
L'
entente
contractuelle
entre
natrons
et
ouuriers
11
peut
être
intéressant
de
rappeler
que
l'Union
suisse
des
arts
et
métiers
demeure
,
comme
par
le
passé
,
partisane
des
contrats
collectifs
de
travail
qui
ont
fait
leurs
preuves
,
qui
ont
maintenu
la
paix
sociale
et
qui
ont
assuré
aux
ouvriers
des
conditions de
vie
favorables
.
Ces
contrats
«collec-
tifs
ont
adapté
,
avec
une
remarquable
souplesse
,
sans
lïnterver-
.tion
de
l'Etat
,
les
conditions
de
tra-
vail
aux
besoins
particuliers
des
différentes
pro
-
fessions.
Cest
pourquoi
il
ne
faut
pas
se
lasser
de
bien
souligner
que
la
tendance
d'élaborer
sans
cesse
de
nouvelles
lois
sociales
qui
vident
de
leur
contenu
ces
contrats
collectifs
,
uniformisant
et
sché-
matisant
les
conditions
de
travail
sans
tenir
compte
des
situations
et
des
circonstances
pairticuliiîres
des
différentees
'régions
,
est
extrêmement
fâcheuse.
Il
ne
manque
pas
d'intérêt
non
p
lus
de
signaler
,
à
eet
égard
,
l'
avis
exprimé
par
le
rapport
d'
acti-
vité
annuelle
de
la
Fédération
vaudoise
des
en-
trepreneurs.
Ce
document
signale
que
la
plupart
des
oeuvres
sociales
,
ainsi
que
les
conditions
de
sa-
laires
et
de
travail
ont
été
détermin«ées
et
orga-
nisées
directement
dans
ce
méti«er
,
en
terre
vau-
doise
,
d'
un
commun
accord
entre
patrons
et
ou-
vriers
,
sans
pour
cela
que
le
patronat
attende
ou
subisse
l'intervention
de
l'Etat
.
On
constate
néanmoins
,
depuis
quelque
temps
que
dans
certains
milieux
on
a
tendance
à
adopter
des
méthodes
susceptibles
de
menacer
gravement
la
grande
œuvre
,
édifiée
non
sans
peine
,
de
l'
en-
tente
contractuelle
entre
patrons
et
ouvriers.
Il
s
'
agit
de
la
tendance
croissante
de
divers
milieux
de
demander
à
l'Etat
d'
extraire
certaines
parties
de
contrats
collectifs
de
travail
pour
les
régler
par
voie
législative.
Il
n
'
y
a
aucune
nécessité
de
pro-
céder
de
cette
façon.
Il
est
au
contraire
fort
na-
vrant de
chercher
à
restreindre
,
à
chaque
occa-
sion
,
la
sphère
n
'intervient
pas
encore
l'Etat
!
Cette
offensive
de
mesures
sociales
par
voie
lé-
gislative
crée
une
situation
confuse
.
La
surenchè-
re
qui
s
'
exerce
actuellement
sur
le
plan
social
est
une
action
inopportune.
Car
il
ne
sera
bientôt plus
possible
aux
patrons
de
se
soumettre
aux
contra
ts
De
jour
en
leur
E
ST-CE
DEJA
L'AGONIE
EN
COREE
?
Mac
Arthur
réclame
des
renforts
en
masse
et
rapidement
,
tandis
qu
'
on
parlemente
à
Londres
LE
MONDE
OCCIDENTAL
DANS
SES
PETITS
SOULIERS
En
jetant
un
coup
d'
œil
sur
ila
carte
de
la
Corée
,
on
ne
peut
ue
constater
que
le
conflit
qui
met
aux
«prises
Américains
et
communistes
dans
cet'te
vaste
presq
u
'île
est
bien
«près
de
tou-
cher
à
sa
'f
in
et
que
les
troupes
de
l'ONU
ne
tarderont
pas
à
être
rejetées
à
la
mer
,
malgré
les
déclarations
de
Mac
Arthur
qui
affirmait
lors
du
débarquement
de
deux
divisions
américaines
que
les
communistes
avaien
t
manq«
le
coche
en
les
laissant
débarquer.
L'insuffisance
des
effectifs
est
flagrante.
Certains
milieux
de
Washington
considèrent
que
c
'
esit
encore
dans
Ile
courant
de
cette
semai-
ne
que
«la
bataille
décisive
pour
la
Coré
e
sera
livrée.
Après
un
mois
de
combats
acharnés
,
lies
com-
munistes
maintiennent
(leu
r
forte
«pressio
n
sur
les
lignes
américaines
,
et
on
croit
que
ila
tactique
du
général
Mac
Arthur
de
maintenir
une
tête
de
pont
en
Co
rée
pendra
du
renfort
qu
'il
obtien-
dra
dans
Jes
jours
à
venir.
Seilon
Jack
James
,
correspondant
du
«
United
Press
»
en
Corée
,
«les
forces
américaines
qui
se
trouvent
maintenan
t
sur
le
front
ne
suffiront
pas.
«
Les
Etats-Unis
,
dit-il
,
disposent
ici
de
trois
divis
ions
,
auxquelle
s
on
«peut
ajouter
un
nombre
égal
de
troupes
sud-coréennes
réorgani-
sées.
Or
ces
forces
ne
suffisent
pas
pour
arrêter
lies
communistes
,
qui
attaquent
avec
160
,
000
hommes.
»
Et
pendant
ce
temps-illà
les
conférences
se
suc-
cèdent
et
les
«parlementaires
calculent
des
plans
qui
ne
peuvent
avoir
une
solution
immédiate
et
par
conséquent
inapp
licables
en
Corée.
Nous
lisons
cependant
,
sou
s
la
p
lume
du
cor-
respondant
de
Paris
au
«
Journal
de
Genève
»
que
la
session
du
Comité
des
suppléants
du
Pac-
te
de
l'Atl
a
nt
i
que
,
qui
commence
aujourd'hui
à
Londres
,
appelle
naturellement
l'
attention
et
fait
l'
objet
de
longues
informations
dans
tous
les
journaux.
Ils
s
'
abstiennent
encore
toutefois
,
pour
la
plu-
part
,
de
publier
à
ce
sujet
des
articles
de
fonds
p
roprement
dits
,
attendant
sans
doute
d'
avoir
des
renseignements
positifs
et
précis.
Ce
comité
siègent
les
délégués
des
minis-
tres
des
Affaires
étrangères
,
constituent
en
som-
me
le
comité
permanent
des
signataires
du
Pac-
te
Atlantique.
S'il
n
'
a
pas
le
pouvoir
de
déci-
sions
personnelles
,
on
ne
peut
pourtant
se
dissi-
muler
le
rôl
e
important
qu
'il
est
appelé
à
jouer
,
étant
donné
les
circonstances
internationales
,
mê-
me
si
ce
rôle
n
'
est
en
somme
que
préparatoire.
Il
s
'
agit
évidemment
de
mette
au
point
dans
toute
la
mesure
du
possible
l'
organisation
défen-
sive
du
monde
occidental.
Les
Etats-Unis
feront
sans
doute
connaître
,
dans
les
grandes
lignes
,
l'
effort
que
pou
r
leur
compte
ils
se
préparent
à
accomp
lir
et
indi
queront
l'
effort
parallèle
qu
'ils
établis
d
un
commun
accord
avec
les
ouvriers
,
et
le
lendemain
à
une
loi
prévoyant
d'
autres
disposi-
tions.
Certains
prétendent
que
la
loi
devrait
ser-
vir
de
minimum
sur
la
base
duquel
des
avan-
tages
pourraient
être
obtenus
selon
les
professions.
Cette
interprétation
ouvre
la
voie
à
tous
les
mar-
chandages
.
Elle
ne
«peut
que
«provoquer
la
méfian-
ce
du
patronat.
Les
associations
professionnelles
de
l'industrie
et
des
métiers
ont
fourni
jusqu
'ici
des
preuves
multiples
de
leur
ferme
volonté
de
col-
laborer
avec
les
ouvriers
et
de
conclure
avec
eux
des
contrats
collectifs
de
travail
.
Elles
ont
prou-
leur
attach-ement
au
progrès
social
.
Mais
il
ne
faudrait
pourtant
pas
que
les
charges
sociales
deviennent
insupportables
,
tout
particuliè-
rement
pour
les
petits
et
moyens
exploitants.
Par
sa
législatio
n
sociale
,
l'Etat
élimine
lentement
,
mais
sûrement
,
ces
petits
et
moyens
exploitants
,
en
leur
enlevant
peu
à
peu
toute
possibilité
de
s
'
entendre
avec
les
travailleurs
par
le
jeu
normal
«des
con-
trats
collectifs
de
travail.
Les
excès
de
réglementation
légale
des
conditions
de
travail
et
le
dirigisme
étatiste
provoqueront
inévitablement
une
réaction
ins'tinj ctive
d'
une
mas-
se
d'
exploitants.
Cette
réaction
,
on
la
constate
dé-
sous
diverses
formes
.
U
serait
fâcheux
de
ne
pas
en
tenir
compte.
Ces
constatations
de
la
Fédération
vaudoise
des
entrepreneurs
sont
d'
une
évidente
actualité
.
attendent
des
associés
européens.
Ceux-ci
de.leur
côté
,
auront
l'
occasion
de
préciser
leurs
possi-
bilités
et
leurs
intentions
et
en
même
temps
de
demander
aux
Américains
quelle
aide
.ils
pour-
ron
t
fournir
cette
année
aux
pays
européens
en
plus
de
leur
réarmement
rapide.
Ils
seront
ame-
nés
à
savoir
quel
appui
militaire
direct
pourrait
leur
être
donné
rap
idement
dans
le cas
d'
une
menace
sov
iétique
contre
l'Europe
occidentale.
La
question
du
réarmement
particulier
de
l'Al-
lemagne
occidental
e
pourrait
se
poser.
Of
ficieu-
sement
,
du
côté
américain
,
on
y
semble
favora-
ble
,
tandis
que
,
du
côté
a
nglais
et
français
,
on
s
'
est
montré
hos
tile.
Cependant
,
il
semble
qu
'
un
jour
ou
l'
autre
,
peut-être
oin
jour
relativement
proche
,
on
reconnaîtra
la
nécessité
d'
un
certain
réarmement
allemand
effectué
avec
les
précau-
tions
désirables
,
car
il
est
difficil
e
d'
admettre
que
, le
cas
échéant
,
la
protection
de
l'Allemagne
occidentale
soit
uniquement
assuré
e
«par
des
sol-
dats
d'
un
autre
pays
,
sans
partici
pation
des
«Al-
lemands
eux-mêmes
,
qui
resteraient
de
simples
spectateurs
.
Mais
la
question
ne
paraît
pas
en-
core
mûre
et
il
faut
,
d'
autre
part
,
observer
que
le
comité
des
supp
léants
n
'
a
pas
officiell
ement
qualité
pour
appliquer
un
tel
programme.
M.
Jules
Moch
,
ministre
français
de
«la
Défen-
se
nationale
,
sera
aujourd'hui
à
Londres
il
conférera
avec
le
'ministre
b
ritannique
,
M.
Shin-
wèl
;
son
séjour
,
qui
ne
sera
que
d'
une
journée
,
n
'
est
pas
en
relation
,
croit-on
,
avec
la
réunio
n
du
Comité
Atlanti
que.
M.
Moch
veut
rendre
à
son
collègue
Ja
visit
e
que
celui-ci
lui
a
fa
it
e
récem-
ment
à
Paris.
Cependant
,
il
est
possibl
e
que
les
deux
ministres
profitent
de
leur
rencontre
pour
s
'
entretenir
de
toutes
les
questions
militaires
re-
latives
à
la
défense
commune
de
l'Occident
.
Que
nous
réserve
aussi
les
brillantes
confé-
rence
s
de
l'Albert
Hall
de
Londres
l'
on
ne
fit
que
juger
la
situation
et
lancer
des
avertis-
sements.
Quand
on
aura
fini
de
parlementer
et
quand
on
aura
pesé
et
soupesé
le
danger
plus
ou
moins
immédiat
que
peut
menacer
son
pays
,
il
ne
restera
à
ces
beaux
Messieurs
que
les
yeux
pour
«pleurer
à
moins
qu
'il
s
ne
soient
déjà
au
bout
d'
une
corde
ou
en
Sibérie.
Il
y
a
cependant
un
pas
de
fait
:
ils
onl
ouvert
les
yeux.
Mais
que
faire
pour
parer
au
péril
?
Unir
l'Europe
et
cela
le
plus
tôt
possi-
ble
,
afin
qu
'
elle
ne
soit
p
lus
qu
'
une
et
qu
'
elle
s
'
affirm
e
puissante
,
pacifique
et
prosp
ère.
L'idée
est
en
marche
,
mais
ses
avocats
les
plus
ardents
se
rendent
compte
qu
'ils
se
heurtent
à
tontes
sortes
de
difficultés
,
aux
préjugés
,
à
l'indiffé-
rence
,
à
'l'
apathie.
A
défaut
d'
union
,
qui
n
est
toujours
qu
une
aspiration
grandiose
et
généreuse
,
il
faut
s
'
appu
-
yer
sur
autre
chose.
Le
temps
presse
,
car
le
communisme
devient
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Seite 1

ie retour a iaDans le domaine politique, on a 1 impres-sion d'une accalmie. Il ne «faudrait pas s'ytromper ; chacun des deux clans en "

Seite 2 - Nouvelles

de plus en plus agressif et l'on apprend qu'aurécent «conclave» qu'il a tenu en Tchécoslova-quie, le Kominform a donné de nouvelles con

Seite 3 - Cire-ion

Nouvelles locales La bénédiction de l'églised'icogneOn nous écrit ces charmantes lignes :On ne voudrait pas bl.asphémer en disant que letrem

Seite 4 - Dernièr@

Hans ZURBRIGGENun de nos meilleurs skieurs suisses qui vient deperdre tragiquement la vie dans l'accident dontle « Nouvelliste » a parlé hier. So

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